Bonjour Psychic | PV Anthéaet Jacob |

J'avais une fois de plus eu envie, non besoin du grand air et heureusement que ma maison se situais près de la forêt. J'étais donc sorti avec le mal de crâne qui annonçait la transformation. Je m'étais comme d'habitude, enfoncer dans le bois, évitant de rester sur les chemins de randonnés. J'arrivais dans petite clairière dont je connaissait l'existence et m'assit sur mon rocher habituelle pour me reposer. Déjà ma vision se changeait et j'entendais la route au loin. Je soupirais. Je ne savais pas se qui m'arrivais et j'étais presque même effrayer par moi-même mais je ne pouvais en parler a personne de peur que l'on ne prenne pour un fou et m'enferme dans un asile ou que l'on me prenne et fasse des analyses sur mon corps. Rien que d'y penser j'en avais la chair de poule. Soudain j'entendit du bruit, je regarda avec mes étranges yeux mais ne vis rien dans les fougères. J'appuyais alors ma tête contre le tronc d'arbre.

Dimanche. Nous étions libres de vaquer à nos occupations. Je jetai un coup d'oeil par la fenêtre, tandis que la ville de Daemonitra se réveillait petit à petit sous les lueurs d'un beau soleil. La journée s'annonçait sous les meilleures hospices. Je m'extirpai de mon lit, sans bruit, veillant à ne pas réveiller ma compagne de chambrée. Je me douchai rapidement et enfilai une tenue légère, une paire de baskets adaptée à la randonnée et ajustai sur mon dos un sac dans lequel j'avais préparé quelques provisions. Je quittai l'établissement, prête à affronter le beau temps et le grand air. Je savais où se situaient les bois qui ceignaient la ville, pour m'y être rendue plusieurs fois. Je réussis à les atteindre en moins d'une heure, après avoir pris le bus qui m'avait emmené à la sortie de la ville. Je n'avais effectivement pas pris le risque de me perdre une nouvelle fois dans les dédales de ruelles de Daemonitra.

Lorsque je pénétrai sous les frondaisons des arbres, ce fut comme si je devenais une autre, retrouvant mes racines, faisant corps avec la Nature qui m'entourait. Je progressai à une allure modérée, profitant du chant des oiseaux et du bruissement du vent dans les feuilles des arbres. Je me gorgeai de l'arôme de l'humus et de la terre. Je respirai enfin librement l'air exempt de toute pollution. Mon ventre protesta quelques instants, se rappelant à mon bon souvenir. Je bifurquai, quittant le chemin afin de m'enfoncer dans le sous-bois. Je savais exactement où me diriger pour me rendre à la charmante clairière que j'avais découverte quelques semaines plus tôt. Chose étrange, je faisais preuve d'un meilleur sens de l'orientation, perdue en pleine nature, tandis qu'en ville, je n'étais pas une seule seconde fichue de retrouver mon chemin.

Je m'avançai doucement vers la lumière qui éclairait le centre de la prairie miniature, alors que mon don se manifesta.

Changement.

Il y avait donc quelqu'un ici même. Je m'arrêtai quelques secondes afin de découvrir le mystérieux visiteur. Un garçon se trouvait perché sur un rocher à une dizaine de mètres de moi. Persuadée qu'il m'avait entendue, je poursuivis mon chemin, arrivant jusqu'à sa hauteur. Je lui adressai un sourire poli et l'apostrophai.

"Bonjour. Belle journée, n'est ce pas?!"

Je lui désignai un rocher non loin du sien et enchainai.

"Je peux m'asseoir?"

Alors que je ne me sentais pas bien, j'avais senti une présence approchée. Elle était très loin mais venait tout droit dans ma direction. Tout bas, je priait pour qu'elle ne me tombe pas dessus. Je clignotait déjà entre le tigre et l'humain. Je me força a rester humain malgré moi. Mon corps entier me disait de m'abandonner a se changement mais ma volonté était forte de rester humain. Je luttait pour ma survie, oui car si quelqu'un me découvrais ainsi, je finirais dans un laboratoire. Alors que je luttai toujours, je senti la chose en moi se rendre et je respirais soudain beaucoup mieux. La personne venait tout juste d'émerger dans la clairière et de me voir. Elle me salua et me demanda si elle pouvait s'asseoir a coté de moi.

- Bonjour. Oui, belle journée.

Je lui répondit en acquiescent a sa demande de s'asseoir a coté de moi.

* Pourvu qu'elle ne se rende pas compte que je suis pas bien. Le pire serais que la chose revienne alors qu'elle est ici. D'ailleurs, qu'est ce qu'elle fait ici ? *

- Heu ... Si sa vous gêne pas, j'aimerais vous demandez ce que vous faite ici dans la forêt, toute seule ... Vous n'êtes pas obligé de me répondre si ma question vous est déplacée.

Le jeune homme acquiesça à ma demande. Je pris donc place sur le rocher, posant mon sac à même le sol. Ce fut alors que ma nouvelle connaissance me posa une question qu'il jugeait peut-être indiscrète. Je reportai mon attention sur celui-ci, laissant mon sourire prendre place sur mes lèvres délicates et rosées, lui signifiant ainsi que son interrogation ne me surprenait pas et que j'y répondrai volontiers.

"Oh, il n'y a pas de mal. Voila, en faite j'habite depuis peu à Daemonitra et je supporte mal d'y rester enfermée durant mon jour de repos, c'est pourquoi je suis venue en randonnée ici pour la journée."

Je levai alors ma main frêle et désignai les arbres alentours ainsi que la petite clairière.

"Tout cela est tellement agréable et charmant que je ne vois pas pourquoi ne pas en profiter. Un bon bol d'air pur est nettement plus profitable qu'un nuage de pollution, pas vrai?"

J'interrogeai mon interlocuteur, cependant, il semblait loin de moi, perdu au fin fond de ses pensées. Mon don se manifesta, me livrant un nouveau mot. Je grommelai dans ma barbe. N'étais je pas censée être en repos et pouvoir profiter pleinement de ce dimanche?! A priori non, il fallait que mon pouvoir se manifeste sans cesse, ne me laissant aucun instant de répit. Cette situation était déplaisante étant donné qu'il n'était pas aisé et agréable pour moi de connaître tous les secrets du monde.

Tigre.

Tiens, peut-être était il soigneur dans un zoo animalier. En ce cas, je ne voyais pas en quoi cela constituait un secret inavouable. A moins qu'il n'ait décidé d'abandonner ses études sans en avoir mis au courant ses parents.

"Et vous, que faites vous ici, si ce n'est pas trop indiscret?"

Je sortis alors mon encas de mon sac et lui en présentai un morceau.

"Je suis confuse, je ne me suis même pas présentée, je me nomme Anthéa. Pourrais-je savoir ton nom? Tu as faim?"

Je me permis de le tutoyer. Après tout, il devait avoir environ mon âge et je ne considérai pas le tutoiement comme une marque d'irrespect.

Elle me répondit et ensuite me retourna la question. J'avais entendu qu'elle avait grommelée. Soudain, il ressurgit et je détourna très très rapidement mon regard de la fille pour regarder a l'opposé. Je voyais beaucoup plus de choses que ma vue humaine ne le pouvais et mes eux avaient sans doute changé de couleur pour prendre la couleur d'un fauve tel que le tigre. J'entendais aussi tout ses faits et geste a coté de moi. Sa respiration était sifflante et lorsqu'elle sortie un en cas de son sac, le bruit que fit celui-ci me fit mal à la tête. Elle me proposa un morceau et je le prit distraitement sans la regardée. Pas sur que moi voix était encore la bonne je préférais ne rien dire. Je mit le morceau dans ma bouche et mâcha machinalement. Soudain, je me stoppais net et recracha tout. Ça avait un gout immonde enfin, pour moi. Je le rendis compte que j'avais surement plus envie de viande que de sa ... Puis, je m'éclaircit la gorge et tenta de répondre.

- Hum, enchanté, moi c'est Jacob mais appelle-moi Jake si tu veux.

Ma voix était complètement bizarre a qui l'avait entendu depuis toujours. Elle me semblais beaucoup plus grave, comme un raclement. Je toussota un peu. J'avais fait exprès d'éviter de répondre a son retour de question, ne sachant pas très bien quoi lui dire et aussi parce que je ne voulais pas lui dire la vérité. Soudain, sa chair me donna envie de ... de ... la dévorée. Je me retint comme je pus, préférant les animaux de la forêt. Je clignais des yeux et soudain mon odorat changea et je senti son odeur. Sans faire attention, un petit grognement m'échappa et j'essayai de le camouflé en toussant. Son odeur était très douce et elle sentais bon.

Le garçon se saisit du morceau de sandwich que je lui tendais et s'attela à le mâcher consciencieusement. Je fis de même avec le mien, savourant chaque saveur qu'il m'était possible d'y déceler, calmant ainsi les grognements qu'avait eus mon estomac quelques minutes plus tôt. Mon regard était rivé sur la clairière. J'appréciai la caresse du vent sur mes bras nus ainsi que la vision idyllique qui s'offrait à moi. Tandis que j'étais plongée dans mes pensées, j'entendis un étrange bruit provenant de mon voisin. Celui-ci venait de recracher le morceau d'en-cas que je lui avais donné. Cependant, je feignis de n'avoir rien noté, reniflant discrètement le mien afin de voir si il était aussi immangeable qu'il paraissait être. Sans doute pour ne pas me froisser, mon interlocuteur se présenta à son tour. Je lui répondis avec un sourire chaleureux, dont j'avais le secret, oubliant l'épisode de la nourriture.

"Enchanté Jake."

A bien y regarder, Jacob, puisqu'il se prénommait ainsi, devenait de plus en plus étrange, distant. Il me sembla qu'un léger grognement s'échappa de ses lèvres. A cet instant, une vision m'atteignit de plein fouet, coupant mon souffle. Je laissai échapper un petit gémissement de douleur, me tordant en deux sur mon rocher.

Une nouvelle fois, il ne s'agissait plus seulement d'un mot, mais d'une image, celle d'un tigre bondissant sur... moi. Que venais-je faire dans son secret? D'où sortait ce tigre? Je n'en avais pas la moindre idée. Affolée, je me redressai, plantant mes yeux bleus dans les siens.

Elle me répondit et m'adressa un joli sourire que je lui rendit volontiers. Puis, elle s'écria et s'écroula sur la pierre, se tordant dans tout les sens, le souffle coupé. Je ne pouvais pas l'aidez. J'étais moi-même dans une situation pas possible. Elle se redressa et chercha a planté ses yeux dans les miens mais je fuyais sont regard. Je ne voyais déjà plus normalement et je ne sentais ni entendais plus normalement également. Je me détourna vivement d'elle. Puis, je me rendit compte que je n'arriverais pas a vaincre la chose cette fois et qu'elle l'emporterais. Je me leva donc d'un bond et dit très rapidement :

- Je suis désolé, il faut que j'y aille je suis en retard.

Ma voix avait déraillé vers la fin et je me racla la gorge. Je courut comme je pus me mettre a l'abri dans les arbres pour fuir cette pauvre jeune fille qui restait donc en plan, toute seule dans la clairière. Lorsque je fut essouffler, je sentait déjà que la tête me tournais et mes mon corps entier étais couvert de poils rouge et noirs : ceux d'un tigre. Puis, comme d'habitude, je me retrouva soudain a quatre patte, dans la peau du tigre. Je rugissait et mon rugissement s'entendit dans toute la forêt. Je marcha, mes épaule coulant sous mes muscles et atteignit l'orée de la clairière ou je vis la jeune fille. Elle me paraissait si appétissante sous la peau de se tigre mais je me força comme jamais et de toute mes forces a ne pas lui sauté dessus.

Tout à coup, Jacob, le garçon qui se tenait à mes côtés, sauta sur ses jambes et détala aussi vite que si il avait la mort à ses trousses. Je restai ébahie, mes lèvres légèrement entrouvertes. Était-ce mon attitude qui avait fait fuir mon interlocuteur? Je n'aurais visiblement pas de réponse puisqu'il m'avait faussé compagnie. Je décidai donc de reprendre mon repas, oubliant la légère nausée qui s'était emparé de moi. Je bus une longue rasade d'eau fraîche, espérant retrouver mes esprits. Tandis que je mordis généreusement dans le gâteau que j'avais préparé pour mon dessert, j'entendis un bruit provenant de l'autre côté de la clairière. Je m'arrêtai immédiatement, laissant mon regard se poser sur l'endroit suspect. Un rugissement puissant se fit entendre, si bien que mon cœur rata un battement. Je retins ma respiration, rangeant fébrilement mes affaires dans mon sac.

Bon sang, j'avais une frousse terrible qui paralysait chacun de mes membres. Je m'exhortai à respirer calmement et me remis sur mes jambes, prête à affronter l'animal à qui appartenait ce rugissement bestial.

Je discernai une lueur orangée à l'opposé de l'endroit où je me tenais. J'esquissai de légers mouvements, espérant ne pas attirer l'attention du fauve sur moi. En effet, il s'agissait là d'un tigre majestueux qui se dirigeait... droit sur moi...

Mes membres se mirent à trembler, ma respiration se faisant rauque et sifflante. Un éclair de lucidité m'apporta une information cruciale. Mon cerveau fit dès lors la connexion entre ce que j'avais perçu de l'esprit de Jacob et le tigre. Je soufflai d'une voix douce, à l'intention de l'animal.

"Jacob, je ne te veux aucun mal..."

Malgré moi, je sentit les pattes du tigre me mener en avant, me découvrant aux yeux de l'humaine. Je prit alors les contrôles du tigre comme jamais je ne l'avais fait et l'obligea se stopper. Je poussais carrément l'esprit du tigre dans le coin qui m'était d'habitude réserver lorsque j'observais et celui-ci y alla bon gré mal gré. Il essaya de résister un peu mais je ne me laissa pas faire et il finit par se laisser faire. Je prit alors les commande en main, virtuellement bien sur, et m'arrêta. Je devais avoir eu l'air un peu idiot pour un tigre car j'avais hésitez a m'avancer pour finir par m'arrêter, ce que ne font pas en général les tigres. Tout a coups, elle dit une phrase. Ou plutôt un nom. Lorsqu'il me parvint aux oreilles, je stoppais net tout agitation et la regarda de mes grands yeux marrons. Comment m'avait-elle appelé ? Jacob ? Comment le savait-elle ? Qui le lui avait dit ? J'essayais de me rappeler un moment ou je l'aurais dit a quelqu'un mais non, je ne l'avais jamais dit a personne. Je restais étonné, assis par terre. Mon visage de fauve devais avoir l'air perdu, ce que j'étais. Je faillit perdre le contrôle de l'esprit de l'animal et il en profita pour essayer de ce glisser. Je l'en empêchais et le rembrunit dans son coin. J'agis alors comme aucun animal comme le tigre n'aurais fait et me mit a ... ronronner. C'étais très grave et je couchais les oreiles. Je me levais tel un gros gros chat et m'approcha doucement de la jeune fille, les oreilles tombante pour qu'elle m'excuse de ma conduite. Je lui montrais en même temps que je ne lui voulais aucun mal moi aussi.

Mes paroles semblèrent adoucir l'animal. Ce dernier baissa effectivement ses oreilles et vint se planter à mes côtés, un ronronnement s'échappant de sa gorge. Quelques gouttes de sueur perlaient à mon front, derniers témoins d'une peur violente qui m'avait saisi à bras le corps. Ainsi, je ne m'étais pas trompée, les supputations que j'avais esquissées se révélaient tout à fait correctes, Jacob possédait donc également un don qui lui permettait de se transformer en fauve. Fascinant. Je m'approchai doucement de ce dernier, l'œil aux aguets et, le sourire aux lèvres, je lui murmurai:

"Tu permets?"

Je tendis alors ma main frêle vers lui et rencontrai sa fourrure soyeuse. Je la caressai, m'émerveillant de sa texture et de sa douceur, ce qui accentua les ronronnements de l'animal.

"Tu es très beau."

Le tigre était effectivement bien plus impressionnant et somptueux que la majorité de ceux que j'avais aperçus jusqu'à présent. Un souvenir afflua alors à mon esprit, celle d'une sortie au zoo avec ma mère qui, pour une fois, avait concédé à s'occuper de moi. Je n'avais pratiquement pas décollé de devant la cage des fauves, observant les moindres mouvements gracieux de ces créatures. J'admirai leurs forces et leurs démarches souples, ainsi que leur puissantes musculatures.

"Comment fais tu cela? C'est un réel don que tu possèdes là. J'ai deviné ce que tu étais grâce au mien."

Je laissai planer un moment de silence, assez troublée de converser avec un animal.

"Je décèle les secrets des gens."

Elle me demanda la permission et tendit la main. Je m'approcha et coula sous sa main qui me caressa. Elle me fit un compliment et e me mit a ronronner encore plus fort. Elle me parlais et je me demandais pourquoi elle attendais une réponse alors que je ne pouvais pas lui répondre. Puis,je m'allongea dans l'herbe fraiche du sol et posa ma tête sur mes pattes croisées. Je la regarda du bas de ma tête et ... bailla. Ma grande gueule s'ouvrit pour dévoilé de longues dents tranchantes et aiguisées qui pouvaient décapité n'importe quoi en quelque secondes. Je reposais ma tête sur mes pattes et observa les abeilles qui voletaient a ras le sol, butinant de fleur en fleur sans rien trouver puisque les fleurs n'étaient encore pas toute sortis. Lorsqu'elle me dit qu'elle devinait les secrets des gens, je ne sais pas pourquoi mai je me senti gêner. Avec cette fille, nombreux devaient être ceux qui se mettait la honte lorsqu'elle dévoilait leur secret les plus intimes. Moi, c'était fait de toute manière. Je n'avais rien a caché autrement. Je la laissais me caresser mais bizarrmeent, sa aussi sa me gênais. Même si j'aurais bien aimer laisser les rênes au tigre pour ne plus y penser, je me dit que c'étais encore bien trop dangereux car je sentais son esprit qui allait de droite a gauche dans son coin, mécontent.

Le tigre, enfin Jacob, se mit à ronronner de plus en plus fort tandis que j'accentuai mes caresses sur son pelage soyeux. J'admirai sa beauté naturelle, de même que les muscles gracieux qui se mouvaient avec force tandis qu'il s'allongeait à même le sol. Je m'assis alors à mon tour, me plaçant en tailleur à ses côtés, sans pour autant défaire mes doigts de sa douce fourrure.

"C'est étrange, n'est ce pas. Je devrais sans doute avoir peur de toi, pas vrai? Pourtant j'ai confiance. Enfin, je peux te retourner la pareille, savoir que la personne qui se trouve à tes côtés a la possibilité surnaturelle de tout savoir de tes plus grands secrets n'est pas une partie de plaisir!"

Je haussai les épaules, posant mes deux mais sur mes genoux. Je ne savais pas si l'esprit de Jacob se trouvait en ce tigre ou si il lui avait totalement laissé prendre le dessus, et pourtant je lui parlai comme si c'eût été le jeune homme qui était assis à côté de moi. Je tournai alors ma tête vers lui, croisant son regard de prédateur et lui adressai un large sourire qui dévoila mes dents blanches.

"Mais ne t'inquiètes pas, je ne suis pas du genre à dévoiler les secrets que je découvre: Crois moi, c'est assez pénible d'apprendre qu'un tel à trompé sa femme, ou qu'un autre est un drogué invétéré, et médecin qui plus est. Je ne suis pas l'avocat du Diable, ni le justicier masqué, alors à quoi bon les dénoncer?! Dis moi, tu peux reprendre forme humaine lorsque tu le souhaites?"