Une fenêtre ouverte [PV Dean]

Dean continua son exploration, seins, ventre, il lui offrait ce que toutes femmes attendaient d'un amant: de la passion.
Elle l'arrêta alors, lui fit relever la tête et dit:

"Je suis en train de tomber amoureuse de toi..."

Dean resta silencieux un moment, la fixant, ne sachant que dire.
Il la vit se gêner, tourner la tête et rougir, il lui caressa tendrement le visage.

"Ton sentiment est humain."

Il avait dit cette phrase étrangement, Dean recommença son exploration.
Lentement le vampire retira le short d'Anthéa et découvrit qu'elle était nue sous ce short.
Le vampire releva la tête, passa une main sur sa joue glacé, sa joue de marbre.
Il avait sentit les ongles d'Anthéa essayer de se planter dans sa peau de marbre mais ils n'y arriveraient jamais.

Dean la fixa, hésitant, il l'avait mit nu alors pourquoi ne pas continuer?
Mais faire l'amour n'était pas si simple pour un vampire, il fixa le cou d'Anthéa et y déposa ses lèvres.
Le sang palpita contre la peau pâle de l'humaine, le vampire cru devenir fou.
Il gronda, lécha la peau comme un animal voulant manger sa proie.

Dean devait se contenir coûte que coûte!
Le corps d'Anthéa l'appelait, il l'entendait, le sentait.
Il se redressa au dessus d'elle, toujours à califourchon sur elle.
Le vampire était à torse nu, retira ses chaussures, ses chaussettes.
Dévoilant des pieds parfaits mais blanc comme neige, tout était parfait chez lui.
Il émanait une odeur délicieuse de son corps, une odeur pour attiré les humaines.
Lentement il retira son jeans, et dévoilant un boxer noir nuit le rendant encore plus pâle.

Dean se coucha sur Anthéa gentiment, il la fixa dans les yeux.

"Me fais-tu confiance?"

Sa voix était devenue plus grave sous l'effet du désir, ses iris brillaient étrangement.
Il avait l'air du diable, du diable prêt à corrompre un ange.
Juste un tissu les séparaient l'un de l'autre, un tissu qui maintenait encore Anthéa en vie.
Ensuite...Seul l'avenir le tira sur la jeune femme mourra durant leur relation physique.

"Ton sentiment est humain."

J'étais quelque peu peinée qu'il ne me rende pas la pareille, mais après toutes ces années passées en tant qu'être de la nuit, n'était-ce pas légitime pour lui de ne pas ressentir les mêmes émotions que moi-même et mes semblables? Lorsqu'on vit pour l'éternité, existe-t-il encore des sentiments qui nous habitent et qui s'apparentent à ceux de pauvres mortels qui voient leur vie défiler aussi vite qu'un film, sans qu'on ne puisse appuyer sur le bouton pause?

Rapidement, Dean me débarrassa de mon short, dévoilant ainsi mon intimité qui lui était entièrement dévouée. Le Désir monta d'un cran, faisant ainsi redoubler la force de mes gémissements. Je ne pouvais plus attendre, c'était une question de vie ou de mort. Je lui en voulais de me laisser me consumer à petit feu, profitant du spectacle de ma jouissance provoquée par ses caresses, sans que je ne puisse en faire autant.

La question qu'il me posa ensuite me déboussola. J'étais là, nue devant ses yeux de prédateur, prête à lui offrir mon corps bien que je sache que le risque encouru pouvait me conduire à la mort. N'était-ce donc pas une preuve suffisante de ma confiance en lui? Néanmoins, afin de lui traduire pleinement mon accord et l'importance que je lui accordai, je plongeai mon regard vert d'eau dans le sien et, sans ciller, je déclarai:

"Oui."

Oui, un seul petit mot qui scellerai mon Destin, notre Destin. Un simple mot qui pourrait tout aussi bien me faire vivre un Enfer que de me mener vers les contrées célestes, le Paradis, l'Extase en somme. Des sentiments contradictoires m'animaient toute entière: je n'avais jamais eu aussi froid de ma vie, reposant contre son corps glacé, et pourtant ce même corps me procurait d'intenses vagues de chaleur. Je n'avais jamais été aussi convaincue d'une chose dans ma vie: je le voulais, là, de suite, dans cette couche; et pourtant un arrière-goût de peur brulait mes tripes, ce qui était comparable à s'être pris un coup de poing dans le ventre à la suite d'un combat de boxe.

Faisant fi de tout cela, je reportai mon regard sur le corps sculptural de Dean, tout entier offert à ma vue. Il ne restait désormais qu'un seul obstacle à notre désir difficilement contenu, une simple carrière de tissus à franchir. Je pouvais sentir toute l'ardeur de mon compagnon au travers de son boxer noir qui se faisait à présent étriqué. Néanmoins, je ne tentais rien, le laissant mener la danse qui pourrait s'avérer mortelle.

Dean l'observait, elle paraissait déboussolé mais répondit:

"Oui."

Ce oui venait de sceller deux vies, deux destins qui semblaient prendre un chemin étrange...
Dean retira son boxer noir, releva la tête d'Anthéa, il savait qu'elle ne pourrait pas l'arrêter, qu'elle refuserait.
Il devrait donc faire attention, faire attention aux moindres signes.
Le vampire sentait le corps de sa mortelle se consumer pour lui, elle gémissait sans qu'il la touche.

Il était parfait, il était dieu mais le diable en même temps, fait pour tuer.
Dean avait peur, voila bien longtemps qu'il n'avait pas fait l'amour à une mortelle sans la tuer avant, sans la possibilité de lui faire l'amour.
La tuera-t-il? Seule la suite le dirait.

Le vampire écarta doucement les cuisses de sa compagne, déposa ses lèvres de glaces contre celle d'Anthéa doucement, mais sans l'embrasser.
Il inspira, ferma les yeux pour se concentrer, son désir était là mais il devrait se contrôler.
Enfin il entra en elle, très vite il crut devenir fou, elle sentait si bon.

C'était comme proposé une souris à un chat, le chat résistera-t-il?
Non! Pourquoi résister? Mais le vampire devait résister!
Il bougea en elle, à une vitesse humaine qui lui paraissait bien lente.
Mais Anthéa était humaine, ses mains de glaces se posèrent de chaque côté du corps d'Anthéa.

Dean sera sa mâchoire de glace, ses crocs il les sentait, près à manger Anthéa.
Il continua ses mouvements en elle, comment décrire ce sentiment?
Dix fois mieux que boire du sang, il sentait le corps d'Anthéa palpiter autour du sien.
L'appeler, l'implorer, le libéré.

Déjà Anthéa avait un avantage pour elle, si elle avait été vierge Dean l'aurait mangé.
Le sang des vierges, pureté, or blanc pour un vampire, est aussi attirant que n'importe quelle nourriture.
Dean n'aurait pas pu lui faire l'amour, il l'aurait mangé avant.

Etait-ce le destin? Dieu avait-il protégé Anthéa en la faisant perdre sa virginité avant la rencontre avec le vampire?
Sûrement, sinon elle serait déjà morte.
Dean était ailleurs, bougeant en elle, ses traits étaient aussi beaux et sa peau glacé en contact si intime avec la peau chaude d'Anthéa commença à se réchauffer.
A reprendre une chaleur normal, la peau de Dean s'anima aussi.
Son teint si pâle commença à devenir mat, comme il l'avait été en humain.

Passion, désir, amour interdit, Dean se pencha, posa son nez contre le cou d'Anthéa.
Ses mouvements s'accélérèrent mais il conservait une rapidité humaine.
Il pouvait la tuer en lui faisant l'amour et il n'y tenait pas.
Le vampire écoutait les battements de cœur de la mortelle pour pouvoir vérifier qu'elle tienne le coup.
Il serait bête qu'elle meure!

Dean lécha le cou d'Anthéa, ses mains de glaces plantées dans le drap n'avaient pas bougé de position.
Peut à peut le drap entre les doigts du vampire commençait à se briser.
Il devait contenir son désir autant que possible, sa force, sinon il briserait Anthéa!
Le vampire grogna, il n'était point fatigué, ne transpirait point.
Son museau toujours contre le cou chaud d'Anthéa tandis que ses mouvements en elle continuait.

Un jeu dangereux, le jeu de la mort, un amour interdit, un amour impossible.
Roméo et Juliette des temps modernes!

Après que Dean eut laissé choir son boxer noir au pied du lit, j'eus tout le loisir de me régaler de la vue que m'offrait son corps splendide et d'observer, quelques rougeurs apparaissant sur mes joues, sa virilité fièrement dressée pour moi.

Un sourire épanoui se dessina sur mes lèvres gorgées par ce désir troublant qui m'étreignait tandis que je réalisai que j'allais passer la nuit en compagnie d'un être mythique d'une étonnante beauté.

Lorsque nos deux corps s'unirent, s'emboitant telles deux pièces d'un puzzle, au sein d'un tourbillon de glace et de feu, mes gémissements redoublèrent d'intensité, et mes membres se contractèrent, figés dans un plaisir infini. Je fondais comme neige au Soleil tant les coups de reins de mon partenaire provoquaient en moi des sensations jusqu'à lors inexpérimentées. A en juger l'expression de son visage et la lueur sauvage dans ses yeux, il prenait tout autant de plaisir que moi à partager cette expérience.

Bientôt un nouveau chemin s'offrit à moi, lumineux, un chemin tracé pour les bienheureux. Ce dernier me conduisit à une Terre encore vierge et inexplorée, le Paradis en somme. Un paradis d'Amour et de bonheur qui portait le doux nom d'Extase. Jamais encore je n'en avais été aussi proche, et ce fut sous les caresses expertes de Dean, à qui je m'étais offerte corps et âme, que je l'atteignis. Ma jouissance explosa alors, comme un millier de feu d'artifice, pleine de couleur et de gaieté. Je criais le nom de Dean, m'accrochant violemment à ses épaules, et étouffant mon cri en le mordant au niveau du cou.

Je retombai alors sur le matelas dans un bruit mat, le souffle court et mon cœur battant fortement. J'eus beaucoup de peine à retrouver mes esprits, tant j'avais touché le septième ciel. Je reportai alors mon intention sur Dean, caressant son visage qui n'était pas marqué par l'épuisement et lui arrachai un doux baiser.

"Merci."

Je déposai mes lèvres au creux de son oreille et lui murmurai tendrement:

"Je t'aime."

L'extase? Il l'atteint, tandis que ses coups de reins redoublèrent, une faim l'envi, il grognait.
Son air devint sauvage, Anthéa bouillonnait de plaisir.
Bientôt dans un coup de rein puissant il lui offrit le paradis, elle hurla son nom, le mordit au cou puis se relaissa tomber.

Dean était à côté d'elle, le souffle régulier, encore ronger par le désir mais Anthéa avait atteint sa limite.
Il entendit alors un remerciement, il ne dit rien, la laissa le caresser.
Il ferma les yeux, pas fatigué mais ayant faim.

Un mot lui fit alors ouvrir les yeux:

"Je t'aime."

Le vampire la fixa, lui caressa la joue, restant silencieux et couvrit le corps nu d'Anthéa.
Sans un mot il se leva, enfila son boxer et son jean, mais laissa à découvert son torse.
Il s'appuya contre la fenêtre, fixa l'extérieure et puis fixa Anthéa.

"Je peux pas te renvoyer ton sentiment que tu m'adresses, je n'ais pas aimé depuis longtemps, laisse moi du temps veux-tu bien Anthéa?"

Le vieux vampire fixa Anthéa, son regard vert était devenu étrange et ses traits dur.
Avoir fait l'amour à la mortelle lui avait demandé une force de concentration extrême pour ne pas la boire.
Dean soupira longuement, passa une main sur son visage.

"Faut que j'aille chasser..."

Il lâcha cette phrase étrangement, fixa de nouveau la mortelle non loin de lui.

"Je peux pas te renvoyer ton sentiment que tu m'adresses, je n'ai pas aimé depuis longtemps, laisse moi du temps veux-tu bien Anthéa?"

Je hochai la tête, me pelotonnant entre les draps, épuisée par cette fougueuse étreinte. Je caressai distraitement mes lèvres qui portaient encore le gout sucré de celles de Dean. J'étais bien, sereine, bien que je sache que ce bonheur parfait serait sans doute brisé un jour ou l'autre étant donné la condition de mon nouvel amant. Cependant, l'heure n'était pas aux remords et à la déprime. Je me devais de savourer ce moment de magie qu'il m'avait offert, puisant dans ses dernières réserves de volonté afin de me laisser la vie sauve. Je me levai alors péniblement, me rhabillant de mon shorty et de mon débardeur, et passant ma main dans ma crinière afin d'essayer de la dompter. Je pouvais sentir mes joues enflammées et mes lèvres encore gonflées par le désir qui m'avait toute entière habitée. Je posai alors mon regard sur Dean, dont la silhouette sculpturale se découpait au travers des rayons de la majestueuse Lune.

"Faut que j'aille chasser..."

Je lui offris un sourire qui se voulait rassurant, gardant tout de même une distance entre nous afin de ne pas pousser au bout ses limites.

"Va Dean, nous nous reverrons bien assez tôt. Et puis, que dirais ma colocataire si elle te trouvait dans mon lit?"

J'espérai qu'une petite note d'humour lui ôterait son semblant de culpabilité.

"Bonne nuit, ou devrais-je dire bonne chasse..."

hj: je suis vraiment désolée pour le retard, mais le bac approche et je suis en plein dans les révisions.

[ Non soucis =) Je comprends^^ ]

Anthéa lui offrit un joli sourire, déjà le prédateur remarqua sa distance envers lui, elle lui dit qu'il pouvait y aller et lâcha un semblant d'humour, Dean y répondit par un doux sourire pour lui faire comprendre qu'il avait comprit le semblant d'humour de la mortelle. Elle avait prit ses précautions et il était content qu'elle le respecte ainsi.

En 1 seconde il trouva sa chemise noire et l'enfila avec calme, refermant les boutons, fixant Anthéa et son odeur si succulente et attirante. Le vampire apparu devant elle, elle lui souhaita bonne nuit mais modifia par une bonne chasse.

Le vampire ne dit rien, un gouffre les séparait et il se demandait vraiment si leur couple naissant allait survivre à cela. Après tout le lion ne finit-il pas par manger l'agneau? Une fois elle sera trop tentante et il goûtera son sang. Il en avait la certitude.

L'immortel se pencha et déposa un fin baiser sur le front chaud d'Anthéa, lentement il effleura les lèvres gonflés de celle-ci de désir et dit calmement:

"Nous nous reverrons bientôt, ne me cherche pas, c'est moi qui viendrait te chercher."

Il disparu en 1 seconde, un courant d'air avait passé à sa place, la fenêtre était ouverte et le vent chaud du printemps balaya la pièce et chassa l'odeur si attirante du vampire. L'odeur du pire prédateur du monde.

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